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Discours de M. Hugues Moret, Ambassadeur de France à Monaco - Réception du 14 juillet 2013 PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Profile Supprimé   
Mardi, 16 Juillet 2013 13:30

 

Réception du 14 juillet 2013

Allocution de M. Hugues Moret

Ambassadeur de France à Monaco

 

 

Votre Altesse,


I - C’est un honneur et un très grand plaisir pour mon épouse et moi-même, et pour mes enfants, de Vous accueillir aujourd’hui ici, pour célébrer notre Fête Nationale, dans ce lieu qui possède pour moi, comme lors de mon premier 14 juillet l’an passé à Monaco, la même magie aérienne et transparente, entre ciel et mer.


Vous êtes, Madame, une personne de ténacité, de grande conviction, et d’engagement.


Votre engagement, on le connaît : que ce soit à la tête de la Fédération internationale du Cirque ou de FightAids.


Chaque année, à Monaco, le spectacle des disciplines admirables du cirque et de ses acteurs enchante nos yeux et notre cœur.


L’activité des volontaires de FightAids, dans le suivi et le réconfort de ceux qui sont atteints du VIH/Sida est digne d’admiration.


J’allais dire, Madame, que rien ne vous résiste. Vous allez droit au but, possédant admirablement vos dossiers et nos complexités administratives et sanitaires, les exposant comme un avocat sûr de sa cause.


Comme Hannibal, vous avez fait traverser, très pacifiquement cette fois, les Alpes à deux éléphantes qui se trouvent dans la sauvegarde d’un domaine qui nous surplombe, après avoir trouvé des solutions concertées avec les autorités administratives françaises.



Ces derniers mois, j’ai repris la lecture d’un livre admirable d’un auteur qui jadis me témoigna son amitié au-delà de la mort :


J’extrais ces quelques lignes des Racines du Ciel de Romain Gary :


« Fields remarqua pour la première fois qu’il portait, épinglée sur sa chemise, une petite croix de Lorraine. C’était l’insigne adopté pendant la dernière guerre par une poignée de Français qui avaient refusé d’accepter la défaite de 1940 et s’étaient rangés autour d’un général aujourd’hui éloigné, Charles de Gaulle, lui aussi un homme qui croyait aux éléphants ».


Les éléphants, Madame, ça va parfois très loin.


Puis-je-vous faire l’hommage très modeste de ce livre que j’ai lu et relu : on y parle de l’homme, de la nature, des éléphants et de la liberté.


Qu’il me soit permis enfin, Madame, de vous demander d’être l’interprète auprès du Prince souverain de l’amitié chaleureuse et respectueuse des Français de Monaco et de la France.


II- La Liberté donc. Et puis l’Egalité et la Fraternité.


C’est sous ce triptyque, la devise nationale de la France, que se réunissent, dans chaque commune française et partout dans le monde où ils se trouvent, les Français, le 14 juillet.



Monsieur le Ministre d’Etat,


Monseigneur l’Archevêque de Monaco,


Monsieur le Secrétaire d’Etat, représentant Son Altesse Sérénissime, le Prince Souverain,


Monsieur le Directeur du Cabinet,


Mesdames et Messieurs les Conseillers de Gouvernement,


Mesdames et Messieurs les Conseillers nationaux,


Monsieur l’Ambassadeur d’Italie,


Madame le Conseiller de l’Assemblée des Français de l’étranger et Présidente de la Fédération des Groupements français,


Mesdames et Messieurs les présidents des associations françaises et Ordres à Monaco,


Monsieur le Président de l’Association des Consuls honoraires, Mesdames et Messieurs les Consuls honoraires,


Chères Amies et Chers Amis,


Je vous souhaite à tous, Français et Monégasques, et à tous ceux qui résident à Monaco, et qui sont les amis chers de la France, et j’en vois beaucoup parmi vous, la bienvenue à l’occasion de ce 14 juillet où nous célébrons, de manière solennelle et à la fois festive, les valeurs essentielles qui sont au cœur de notre République: la liberté, l’égalité, la fraternité, les droits de l’Homme et du citoyen.


La France est fière de porter ces valeurs universelles.


Il ne s’agit pas pour la France d’en tirer une quelconque gloire de vanité.


Mais d’avoir toujours présent à l’esprit que nous sommes les héritiers de ces événements qui plongent leurs racines dans un nouveau matin de l’Histoire.


Pénétré des Idéaux des philosophes des Lumières, émancipé des traditions anciennes, secouant les jougs d’une société classée selon la naissance, les rangs et les ordres, tout un peuple a décidé de s’organiser selon un nouveau contrat politique et social.


Ce socle fondamental c’est la Liberté, l’assurance que ces libertés individuelles seront garanties et protégées contre l’arbitraire des pouvoirs, que nul ne sera inquiété pour ce qu’il est ou pour ce qu’il pense, que le destin national est délibéré en commun, de manière souveraine, et que toute légitimité procède de l’élection, plurielle et régulière.


Depuis 1789, c’est cette conviction que nous portons et que nous ne cessons d’adapter, de génération en génération, pour répondre aux défis de notre temps.


On le voit, le message de 1789 dépasse de très loin les contours d’un seul pays.


Ce message, la célébration de notre 14 juillet nous fait obligation d’en approfondir un instant le sens et de réfléchir à ce qui nous unit plutôt qu’à ce qui nous sépare et d’en éprouver ensemble la force de rassemblement.


Car rien n’est jamais donné ni si simple. Et l’actualité de ces valeurs universelles continue d’être, parfois, dramatiquement bafouée.


On le voit quotidiennement, par exemple, en Syrie où un pouvoir illégitime maintient son oppression féroce dans le sang des victimes qui atteignent 100 000 morts.


La France demeure engagée avec ses partenaires aux côtés du peuple syrien et ne ménage aucun effort diplomatique pour trouver les voies et moyens d’une solution de transition politique.


On l’a vu au Mali, où le Président de la République, après que la France a obtenu un mandat des Nations Unies, a décidé d’engager de manière décisive nos moyens militaires dans l’opération Serval pour stopper et défaire, en coopération avec plusieurs pays africains de la région, avec les troupes maliennes, et le soutien des Etats-Unis et de plusieurs pays européens, les groupes terroristes qui descendaient sans obstacle vers le Sud du pays et sa capitale Bamako. Depuis le 1er juillet une mission des Nations Unies a pris le relais de la France.


Ce combat pour la liberté est aussi celui de Monaco qui a participé à plusieurs conférences et réunions internationales cette année en soutien des Amis de la Syrie ou du Mali.


Monaco partage ces valeurs universelles et a célébré cette année le 20ème anniversaire de son entrée au sein des Nations unies. Le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki Moon a d’ailleurs tenu à rendre hommage à cet anniversaire lors de la visite qu’il a rendue au Prince et à la Principauté le 27 mars dernier.


III- Mes Chers compatriotes,


Cet engagement pour la défense et l’illustration de ces valeurs de 1789 et de la liberté va parfois jusqu’au sacrifice ultime.


Le 14 juillet par tradition, fidélité et reconnaissance la France et nos concitoyens rendent hommage à nos militaires, à ceux qui ont fait le don de leur vie, à ceux qui ont payé le prix du sang, sur la terre de France ou bien dans des opérations plus lointaines.


Le 14 juillet nous célébrons donc le courage de ceux qui nous protègent, de ceux qui protègent la Nation, ou qui servent dans le cadre des opérations des Nations unies pour le maintien de la paix.


Nous célébrons la grandeur et la servitude du métier militaire et ceux qui en incarnent les vertus, les devoirs et les sacrifices.


C’est pourquoi je suis très fier d’avoir à mes côtés et parmi nous, une représentation du 1er régiment étranger sous le commandement du chef de bataillon Boutry. Vous et vos hommes avez servi sur tous les théâtres récents et les décorations que vous portez attestent de la valeur et de la bravoure de la Légion.


Lorsque j’ai sollicité le Général de Saint-Chamas sur cette présence aujourd’hui, il m’a répondu d’enthousiasme. Je vous charge, Commandant, de lui transmettre  mes remerciements et ma gratitude.


Le 30 avril dernier la Légion a fêté le 150ème anniversaire du combat de Camerone où en 1863, au Mexique, 3 officiers et 62 légionnaires tinrent tête à 2000 Mexicains. 5 survécurent à leur mission de protéger un convoi.


Camerone illustre, depuis, l’accomplissement d’une mission jusqu’à son point ultime. La Légion a été mise à l’honneur ce matin sur les Champs Elysées. Je suis heureux qu’elle le soit ce soir à Monaco car elle entretient, avec la Principauté, au travers du Prince Louis II, un lien de service et de mémoire. Je ne doute pas que ce lien sera illustré avec éclat au moment des commémorations du centenaire, l’année prochaine, de la Grande Guerre.


Je souhaite également saluer la présence des Carabiniers du Prince ce soir, et remercier le Chambellan du Prince, le colonel Fringant.


Ensemble, tout à l’heure, nous chanterons nos hymnes nationaux.


IV- L’engagement, c’est le signe aussi sous lequel se place notre relation bilatérale et souveraine.

Chacun sait, éprouve, dans la durée comme le quotidien, l’exceptionnelle qualité et confiance de nos rapports d’Etat, administratifs et souvent personnels.

J’avais évoqué l’an passé l’indéfectible amitié entre la France et Monaco.

Dans un coup de génie heureux parfois deux pays s’accordent pour produire de l’inédit. Le 150ème anniversaire de la création de la Société des Bains de mer, qui vient d’être si magnifiquement commémorée, l’illustre : une rencontre entre un Prince prescient et visionnaire, un entrepreneur de génie et un architecte incomparable donne naissance à Monte Carlo – qui n’a toujours pas d’égal dans le monde.

Cette amitié, cette communauté de destin entre nos deux pays, qui est inscrite et proclamée dans nos traités révisés en 2002, n’est pas simplement rhétorique.

Vous me permettrez, Monsieur le Ministre d’Etat, Cher Michel Roger,  de l’illustrer et de la mettre rapidement en perspective. Car nous avons beaucoup travaillé cette année.

Le 7 décembre dernier, moins de sept mois après son élection, le Président de la République et le Prince souverain se sont rencontrés officiellement à l’Elysée pour un premier entretien et déjeuner de travail qui a permis de relever nos vues communes sur nombre de sujets d’intérêts partagés, qu’ils soient de nature économiques, diplomatiques ou liés aux discussions avec l’Union européenne.

Au plan institutionnel et administratif nous avons rendu au calendrier des rencontres de nos commissions mixtes son ordre de succession logique.

En Février 2013 s’est déroulée à Paris la commission de sécurité sociale, avec la conclusion quelques mois après d’un accord sur le télétravail et ses grands principes de mise en œuvre.

La commission transfrontalière, tombée en désuétude depuis 2009, s’est réunie à Monaco en juin de cette année, en rassemblant, côté français l’ensemble des élus des communes limitrophes, le président du conseil général, de Nice métropole, le vice-président de la Région, le préfet des Alpes maritimes et l’ambassadeur de France à Monaco. Elle aura donné le cadre et fait le point sur les principaux sujets de voisinage, comme les transports, les déchets, l’aménagement du territoire.

A cet égard, l’inauguration de la ZAC Saint Antoine, est un modèle de développement transfrontalier, comme le sont les partenariats noués entre le gouvernement princier et ses entreprises avec par exemple Sophia Antipolis autour d’EURECOM, ou THALES.

Ces partenariats sont aussi notre avenir, nous devons tenter de leur donner toute leur possibilité de déploiement, entre centres de recherche français et entreprises monégasques.

La commission fiscale, début juillet, a abordé, en Principauté, les questions liées au compte de partage.

A l’automne prochain enfin se réunira à Paris la commission de coopération franco-monégasque qui organise au sommet notre relation gouvernementale et administrative, autour de quelques sujets de fonds, sous la présidence conjointe du secrétaire général du Quai d’Orsay et du ministre d’Etat.

A ce réseau serré de rencontres s’ajouteront d’autres grands rendez-vous, diplomatiques et politiques.

Nous partageons, chacun le sait, par exemple, des priorités identiques sur le développement durable et l’urgence écologique.

Le Président de la République  présidera en 2015 la conférence des parties sur le climat où se négociera le régime post-Kyoto et les objectifs de lutte contre le changement climatique.

La France appelle aussi, dès cet automne, à la négociation d’un instrument multilatéral de protection de la biodiversité dans les océans et en haute mer.

A Marseille, en octobre prochain, se tiendra le congrès international des aires marines protégées, suivie à Ajaccio d’une conférence ministérielle.

L’accord RAMOGE enfin va connaître en octobre une nouvelle actualité avec l’organisation dans les Bouches de Bonifacio d’un exercice majeur de lutte contre la pollution, qui associera des moyens navals et aéroportés inédits, en commun avec le secrétariat de l’Accord, l’Italie et l’Espagne.

Sur tous ces sujets, nous avons un horizon commun, et l’engagement du Prince Souverain a une portée internationale reconnue, attendue et écoutée, et la voix de la France et de Monaco peuvent s’accorder pour promouvoir, dans les enceintes de négociations internationales, des objectifs communs.

V- Je voudrais m’arrêter, enfin, Mes Chers Compatriotes, Vous Français de Monaco, sur une dernière réflexion.

Le 14 juillet nous renouvelons notre engagement envers la France.

La France, c’est toujours un avenir.

Il faut avoir la passion intransigeante de la France.

La France, mais pas seulement la France, affronte depuis 2008 une des pires crises économiques depuis 1928.

La France, sous la conduite du Président de la République, a entrepris une politique de redressement budgétaire et de croissance.

Nous disposons d’atouts majeurs : notre démographie, nos pôles d’excellence publics et privés, nos universités et grandes écoles, nos secteurs économiques de premier plan, dans l’aéronautique, le luxe, la finance, l’agroalimentaire, le tourisme. Nous possédons une histoire incomparable, une langue qui a un génie propre et qui transcende les frontières ; nous possédons un capital culturel, scientifique immense et fécond.

Le monde change, bascule. Mais dans ce basculement, vers l’Asie, vers l’Afrique, nous comptons, nous ne sommes pas les oubliés de l’Histoire en marche.

Il faut compter avec la France.

Mes Chers Compatriotes,

A Monaco, vous n’êtes pas simplement des Français de l’étranger, même si les élus qui vous représentent appartiennent à ce collège électoral et que la singularité imbriquée de la relation entre la France et Monaco la distingue sans doute des autres relations souveraines.

A Monaco, vous ne portez pas la France comme Ulysse portait Ithaque, dans un exil lointain.

Plus de 9000 Français résident à Monaco et en forment la première communauté démographique. Y vivent donc, y travaillent, en nourrissent l’économie, la sociabilité dans un lien de profonde amitié et d’intelligence avec Monaco.

On n’est pas Français à moitié à Monaco, dans un lien divisé – même si beaucoup y sont enracinés depuis plusieurs générations, y ont leur seul centre d’intérêt et d’affection.

Ce lien des Français de Monaco avec la France est un lien vivant mais sur lequel on doit porter attention et soin. Ceci doit faire l’objet de réflexions partagées, comme sur le logement.

De nombreuses associations vous représentent, certaines plus anciennes, d’autres très nouvelles. Toutes sont une richesse d’engagement, de discussions et d’échanges.

Certains lieux pour les Français ont une histoire à Monaco.

La Maison de France a longtemps incarné ce lieu de mémoire, avant de devenir une maison fantôme abandonnée à ses traverses malheureuses depuis trop d’années.

La Maison de France doit retrouver sa dignité et son rayonnement. Elle doit continuer d’être un lieu de rassemblement et d’ancrage pour les associations, un lieu de culture, de mémoire et de transmission. Elle doit être garantie dans ses moyens financiers, son statut et son devenir, en accord avec les associations. Des solutions sont sur la table. Elles sont encore insuffisantes, même si elles vont dans la bonne direction. Je demeure optimiste.

Enfin, l’Ambassade France est au service de tous.

C’est la maison des Français.

En 2012, nous y avons enregistré 1293 actes d’état civil, dont 890 actes de naissance, 116 actes de mariage. Nous avons délivrés 740 passeports, et 570 cartes d’identité. Et traités 367 visas, avec célérité et rigueur.

Je voudrais à cette occasion remercier tous mes collaborateurs pour leur travail remarquable, à commencer par le premier d’entre eux, Yannick Andrianarahinjaka, et Philippe Ménoret, notre Consul et son équipe consulaire.

VI- Trois mots encore pour conclure.

D’abord pour adresser toutes mes félicitations aux personnalités monégasques qui ont été décorées et sont entrées dans l’Ordre de la Légion d’honneur.

Jean-Luc Allevena, tu as reçu, dans une très belle cérémonie à Paris il y a quelques jours des mains d’Alain Juppé la distinction de Chevalier.

J’adresse aussi mes félicitations aux deux nouveaux promus dans cet ordre et ce grade, puisque le Président de la République vient de signer les décrets de M. Jean-Joseph Pastor et  de M. Georges Lisimachio.

Je félicite aussi M. Fabien Palmero pour son admission dans le cycle international prestigieux de l’Ecole nationale d’administration.

Le deuxième mot est pour remercier chacune des entreprises qui ont apporté leur soutien immédiat et enthousiaste à l’organisation de ce 14 juillet.

Je remercie la FNAC, sa fidélité et son directeur Jean-Yves Damblant.

Je remercie Pierre Brière les Mutuelles du Mans et pour son soutien continu.

Je remercie nos nouveaux sponsors :

Façonnable et ses équipes et bien sûr Moustapha El Sohl.

Venturi et Gildo Pastor.

ASEPTA, M. Mas et Mme Noir.

Le Crédit Foncier de Monaco son président et son directeur général MM. Yves Barsalou et Gilles Martinengo.

Je remercie les Champagnes Taittinger et le Château Farambert et son propriétaire Florence Perret.

Je remercie aussi les cinq Meilleurs Ouvriers de France qui ont élaboré le buffet remarquable que vous pourrez apprécier dans quelques instants : Philippe Joannes, Jean-Marc Delacourt, Jacques Rolancy, Franck Ferigutti, Philippe Caillouet.

Je remercie enfin la cantatrice Delia Noble qui interprètera pour vous quatre airs d’opéra du répertoire français.


Le troisième mot enfin pour associer la mémoire de Léo Ferré à ce 14 juillet, puisque nous célébrons, jour pour jour exactement  le 30ème anniversaire de sa disparition. Léo Ferré : Français ? Monégasque ? Poète surtout :

« C’est extra, c’est extra

Ces bas qui tiennent hauts perchés

Comme les cordes d’un violon

Et cette chair que vient troubler

L’archer qui coule ma chanson »…

Je vous remercie et vous propose de chanter maintenant nos hymnes nationaux.

Vive La république, Vive la France !

 

Mise à jour le Samedi, 02 Août 2014 14:12